Nicolas Mayer-Rossignol : "J'ai un esprit de rassemblement et de responsabilité pour le PS"

Nicolas Mayer-Rossignol, à Marseille. ©AFP - NIVAL ANNE-SOPHIE / HANS LUCAS / HANS LUCAS
Nicolas Mayer-Rossignol, à Marseille. ©AFP - NIVAL ANNE-SOPHIE / HANS LUCAS / HANS LUCAS
Nicolas Mayer-Rossignol, à Marseille. ©AFP - NIVAL ANNE-SOPHIE / HANS LUCAS / HANS LUCAS
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Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen a été désigné nouveau premier secrétaire délégué du PS, lors du 80ème congrès du parti. Il explique la "direction collégiale" au sein de laquelle il entend désormais gouverner.

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  • Nicolas Mayer-Rossignol Maire socialiste de Rouen

Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, a été désigné samedi 28 janvier premier secrétaire délégué du Parti socialiste, comme Johanna Rolland, maire de Nantes. Olivier Faure a été confirmé comme premier secrétaire du parti. "L'idée c'est d'avoir une direction collégiale sur tous les sujets : sur l'organisation interne du parti, les grands sujets de fonds...Plutôt que d'être dans un fonctionnement trop vertical. On a bien vu dans cette campagne que les militants attendent un fonctionnement collectif", explique Nicolas Mayer-Rossignol.

Reconnait-il la victoire d'Olivier Faure ? "Je considère que nous avons choisi ensemble qu'il y ait un premier secrétaire, et c'est Olivier Faure. Mais l'élection du 19 janvier, qui a fait l'objet de toutes ces contestations, n'a pas fait l'objet d'une ratification par les militants. Nous avons décidé de sortir par le haut, par une organisation politique. Le scrutin en lui-même n'a pas été ratifié par le Congrès", détaille-t-il. Le mot "Nupes" n'est pas non plus mentionné dans le protocole d'accord.

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Pourquoi les débats ont-ils été si longs (neuf jours) pour désigner un nouveau premier secrétaire du PS ? "Il y avait beaucoup de tensions, il faut le dire sans langue de bois, il y avait peut être certains abcès à percer. Après l'accord de 2022 sur la Nupes, on a vu que beaucoup de militants n'étaient pas satisfaits de la façon dont ça s'était passé", commente Nicolas Mayer-Rossignol.

"Sur la réforme des retraites, il faut qu'on ait une position beaucoup plus forte"

Il reconnait aujourd'hui que "la gauche est faible". "Et qui d'autre que la gauche peut faire demain barrage à l'extrême droite et incarner l'alternance par rapport à la droite ? Si on veut qu'elle soit plus forte, il faut qu'il y ait plus de socialisme en son coeur". Pour cela, dit-il, "il faut que le socialisme ait des choses à proposer. Par exemple sur la réforme des retraites, il faut qu'on ait une position beaucoup plus forte".

Concernant les élections européennes l'an prochain, "on fera campagne avec toutes celles et ceux qui ont les mêmes valeurs que nous", déclare Nicolas Mayer-Rossignol, rejetant un accord avec La France insoumise.

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