Dark web : 150 personnes interpellées dans un coup de filet d'Europol

Publicité

Dark web : 150 personnes interpellées dans un coup de filet d'Europol

Par
Le siège d'Europol se situe à La Haye aux Pays-Bas.
Le siège d'Europol se situe à La Haye aux Pays-Bas.
© AFP - Belga

L'agence européenne de police Europol a annoncé mardi matin un important coup de filet contre le commerce illégal sur le dark web, ayant entraîné l'arrestation de 150 personnes principalement aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne mais aussi en Australie, Bulgarie, France, Italie, aux Pays-Bas et en Suisse.

150 interpellations. L'agence européenne de police Europol, basée à La Haye, a annoncé avoir mené un coup de filet mondial contre le commerce illégal sur le dark web, l'une des plus grosses opérations à ce jour concernant cet espace plus discret d'internet. Plusieurs millions d'euros en liquide et en bitcoins, ainsi que de la drogue et des armes, ont été saisis dans cette opération intitulée "DarkHunTOR" qui faisait suite au démantèlement en janvier sous la conduite de la police allemande de DarkMarket, l'une des principales places de marché sur le cyber-marché noir. 2.400 vendeurs avaient alors été identifiés ainsi que près de 500.000 utilisateurs.

Des actions dans neuf pays dont la France

L'opération DarkHunTOR "consistait en une série d'actions séparées mais complémentaires en Australie, Bulgarie, France, Allemagne, Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, au Royaume-Uni et aux États-Unis", a précisé Europol. Aux États-Unis, quelque 65 personnes ont été arrêtées dans cette opération qui a également permis, entre autres, 47 arrestations en Allemagne, 24 au Royaume-Uni, quatre en Italie, quatre aux Pays-Bas et trois en France. Plusieurs de ces personnes "constituaient des cibles d'importance" pour Europol.

Publicité

Les forces de l'ordre ont également saisi 26,7 millions d'euros en liquide et en monnaies électroniques ainsi que de la drogue, notamment 25.000 comprimés d'ecstasy, et 45 armes à feu. En Italie, la police a également fermé des places de marché illégales nommées "DeepSea" et "Berlusconi" qui présentaient à elles deux "plus de 100.000 annonces de produits illégaux", selon Europol dont l'opération était coordonnée avec Eurojust, l'agence européenne pour la coopération judiciaire.

pixel